Initié par l'Etat, en partenariat avec les collectivités territoriales, ce dispositif propose aux jeunes majeurs et les plus en difficulté ou en voie de marginalisation, et en priorité aux 11-18 ans, de bénéficier d'un accès aux activités culturelles, sportives et de loisirs ainsi que d'une prise en charge éducative pendant leur temps de vacances scolaires, en les mobilisant autour de projets constructifs et éducatifs.
Ce programme s'inscrit dans le cadre de la prévention de la délinquance et doit s'articuler avec les autres dispositifs déjà existants sur le terrain (politique de la ville, conseils communaux de prévention de la délinquance).
Cahier des charges :
- Action respectant un équilibre dans la mixité, permettant d'inclure des jeunes filles qui pourraient être privées d'activités collectives (50% dans l'ensemble) ; favorisant le respect mutuel entre filles et garçons et la lutte contre les violence sexistes et contre les stéréotypes de genre.
- Les activités organisées dans l'espace public, en dehors des quartiers et / ou permettant le brassage des publics et la découverte d'autres environnements notamment culturels, seront favorisées.
- Réponse adaptée aux attentes et besoins des jeunes qui doivent contribuer à l'action (conception - préparation - déroulement) afin de faire appel à leur sens des responsabilités, en associant leur entourage et notamment leurs parents.
- Association au montage des projets de la commune d'origine des jeunes, le plus en amont possible, leur participation financière étant obligatoire (contribution minimum de 25%, globalisée sur l'année civile).
Les associations se voient attribuer en moyenne, par jeune et par journée complète d'animation, 6 euros pour les activités de proximité et 24 euros pour les séjours.
Concernant les chantiers de jeunes, seuls sont éligibles ceux récompensés par des loisirs encadrés par des animateurs, la rémunération en numéraire est exclue.
Ce dispositif est ouvert à toutes les associations de l'agglomération.